Du monde du sport à celui de l’artisanat : viser les sommets dans les deux cas.

Du monde du sport à celui de l’artisanat : viser les sommets dans les deux cas.

Quatrième génération à la tête de la Hirose Dyeworks, Yûichi Hirose fut pendant ses études un véliplanchiste de calibre olympique. Lorsqu’il a repris les rênes de l’entreprise familiale, M. Hirose aurait voulu continuer un peu plus longtemps la planche à voile, mais il semble être demeuré aussi conscient dans son nouveau rôle d’artisan qu’en tant que sportif.

« Quand je faisais de la planche à voile, je m’entraînais toujours dans l’idée d’être le meilleur. Si je ne pouvais pas faire de même dans l’artisanat, alors je ne serais pas artisan. Tant qu’à faire, autant viser le sommet en la matière. »

Du monde du sport à celui de l’artisanat : viser les sommets dans les deux cas.

Héritière de la tradition et de la culture de l’époque d’Edo, la teinturerie Hirose est leader dans le domaine des motifs Edo Komon. Elle développe de nouveaux produits et collabore activement avec des designers issus d’autres secteurs de l’industrie.
Ce qui importe, pour délivrer de manière continue les meilleures performances, est de « créer un environnement ».

« Pour perdurer, les sportifs et les artisans doivent tous deux rester modestes. Il est très important de travailler de manière fixe, tous les jours ; si vous travaillez jusque tard car vous avez beaucoup de choses à faire, vous ne pourrez pas produire de bonnes choses. Rien qu’en voyant leur travail, on repère ceux qui sont dans tous leurs états quand leurs œuvres se vendent, ou ne se vendent pas ; ceux dont l’esprit, les objectifs fluctuent, ne serait-ce qu’un peu. Je pense que l’artisanat se destinait originellement à améliorer l’environnement tout en se développant sur le plan technique. »

Et voici aujourd’hui encore M. Hirose dans son atelier, visant les sommets et l’amélioration de notre environnement, comme à son habitude.