Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de TokyoVente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo

Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo

Dans le cadre du Projet Edo Tokyo Kirari, qui coïncide avec l’Exposition Edo-Tokyo Rethink, qui a lieu du 11 au 15 mars, Koishikawa Korakuen Aoiya et bien d’autres boutiques des parcs de la capitale proposent des produits qui permettront aux visiteurs de mieux comprendre le contexte et la culture des périodes d’Edo et Meiji, époques qui ont vu la création de ces jardins.
Les jardins Koishikawa Korakuen, Hamarikyu et Rikugien ont été aménagés par des daimyos de l’époque d’Edo. Ueno Onshi Koen, le premier parc au Japon, a ouvert en 1873. Les jardins de l’ancienne résidence Iwasaki, ses bâtiments de style occidental et autres structures datent de 1896. Ce printemps, flânez dans les jardins et les parcs, en vous remémorant les nombreux objets hérités des périodes d’Edo et Meiji. N’hésitez pas à aller faire un tour à la boutique.

Une touche d’ « Edo » pour tous

Le projet Edo Tokyo Kirari met à l’honneur les trésors de Tokyo qui se sont transmis depuis l’époque d’Edo et les fait connaître aux visiteurs japonais comme étrangers. Les « Trésors de Tokyo » ont évolué avec le temps ; Old meets New. Prenez-les entre vos mains et vous aurez un aperçu de la ville d’Edo, ouverte sur les styles de vie et la culture, dont les nombreux habitants ont façonné la ville telle que nous la connaissons aujourd’hui.
À l’époque d’Edo (1603-1868), la ville d’Edo abritait aussi bien des quartiers marchands animés que des résidences de seigneurs féodaux et des domaines de familles de samouraïs, tels que le jardin Koishikawa Korakuen. Les charmes d’Edo ne manqueront pas d’élargir vos horizons et d’ajouter de nouvelles couleurs à votre quotidien.

Période de vente
 Du 11 mars – fin avril 2023 (prévu)

Lieux de vente
1.Koishikawa Korakuen Aoiya
2.Boutique de l’ancienne résidence Iwasaki
3.Jardins Hamarikyu Hamamise
4.Maison de thé Rikugien Fukiage
5.Boutique Parks Ueno du Parc Ueno Onshi

Sociétés partenaires
  Eitaro Sohonpo
  Toshimaya Honten
  Negizen

Confiserie de l’époque d’Edo – Eitaro Sohonpo / Ameya Eitaro
Depuis les temps anciens, on fabrique au Japon le mizuame, une sucrerie principalement composée de riz et germes d’orge. Sous le règne de l’empereur Oda Nobunaga, des missionnaires portugais ont introduit l’ « aruheito », lui, obtenu en ajoutant un peu de sucre au mizuame. À cette époque-là, le sucre était une denrée précieuse apportée par le commerce, au-delà des frontières de l’Archipel. Il faudra attendre l’époque d’Edo (1603-1868) pour que le sucre commence à être produit au Japon. À l’époque du 8ème shogun, Yoshimune Tokugawa, la production de sucre au Japon était florissante, tout comme les affaires des confiseurs de sucreries aruheito, très appréciées dans le pays.
Pendant la période d’Edo, Izutsuya, puis Eitaro, fondé par Tokubei Hosoda en 1818 (ère Bunsei), a eu recours à mille et une façons pour faire connaître davantage le aruheito. Pendant l’ère Ansei (1854-1860), une confiserie obtenue en « coupant des bonbons de couleur rouge à l’aide d’une paire des ciseaux en les pinçant avec les doigts pour former un triangle de façon à ne pas faire mal une fois à l’intérieur de la bouche » rencontre un grand succès. Les habitants d’Edo, qui aimaient à plaisanter, l’ont baptisée « umeboshi-ame » en raison de sa ressemblance avec les prunes au vinaigre du même nom. Aujourd’hui, la marque Ameya Eitaro, spécialisée dans la production de bonbons, produit et propose également des bonbons appelés Sweet Lip. À base de sucre aruheito et composés de jus de fruits d’une qualité supérieure et produits dans les meilleures régions de l’Archipel, ces bonbons ont une texture fondante en bouche.

Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo
Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo

Saké – Toshimaya Honten –
Pendant la période d’Edo (1603-1868), c’était dans l’ancienne capitale que la consommation de saké était la plus importante. L’alcool était acheminé par bateaux depuis Itami ou encore Nada, où il était produit. Le saké étant transporté depuis la région du Kansai, où résidait l’empereur de l’époque, vers la ville d’Edo, les liens hiérarchiques de la monarchie lui conféraient le nom de « kudarizaké » (saké descendant). Pendant les années Bunka-Bunsei (1804-1830), à la fin de la période d’Edo, 1,8 million de barils de « kudarizaké » étaient acheminés vers la ville. La consommation de cet alcool atteignait environ 4 to, soit 72 litres, par personne et par an.
Fondé en 1596 par Toshimaya Juemon à Kanda-Kamakuragashi, pendant la période d’Edo, Toshimaya Honten chercha à élargir ses canaux de vente. Il devint le fournisseur du shogunat de l’époque et connut également une grande popularité en tant que bar « izakaya». À l’ère Meiji (1868-1912), l’entreprise commença à brasser elle-même son saké. C’est ainsi que plus tard, pendant l’ère Showa, les premières bouteilles de saké «  Kinkon » furent produites à Higashimurayama. Le saké « Kinkon » est le seul alcool à être donné en offrandes aux dieux aux sanctuaires de Meijijingu et Kanda Myojin. Ce type de saké est appelé o-miki. Le bar izakaya, qui avait dû fermer à la suite du grand tremblement de terre du Kanto en 1923, a ouvert à nouveau ses portes en 2020 à Kanda Nishiki-cho, près de l’endroit même où il avait été fondé, sous le nom de « Toshimaya Sake Shop », perpétuant l’élégance de la culture gastronomique de la ville d’Edo.
Toshimaya Honten produit et propose également du saké Junmai Ginjo Edo Saké Oji, exclusivement fabriqué à partir de riz Kinuhikari, produit à Hachioji, à Tokyo, et de levure Edo.

Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo
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■ Produits à base de poireau Edo Senju – Negizen –
Pendant la période d’Edo, les techniques agricoles se sont considérablement développées, permettant une diversification de la production et de la distribution. Les légumes produits étaient appelés « verdure ». Grâce au système sankin kôtai (service en alternance en vigueur pour les seigneurs féodaux de l’époque), toutes sortes de légumes parvenaient à Edo. Ils avaient été cultivés dans les jardins potagers de domaines appartenant à des seigneurs féodaux ou encore à des samouraïs. Ces légumes étaient vendus soit à la sauvette par des colporteurs, soit commercialisés dans des établissements de marchands de légumes. Il y avait notamment des marchés aux légumes à Komagome, Kanda et Senju.
En 1885, le fondateur de Negizen, Zentaro Tanaka, décide de quitter sa profession d’agriculteur pour fonder une entreprise à Asakusa. Encore aujourd’hui, que ce soit sur ses propres terres ou non, l’entreprise Negizen produit et vend toujours des poireaux « Edo Senju Negi », obtenus à partir de semences indigènes utilisées depuis la période d’Edo. Au fil des époques, la culture du poireau est devenue plus simple, grâce aux graines hybrides F1, elles-mêmes faciles à conserver. Pratiques, elles représentent peu à peu la plupart des graines utilisées. Mais l’entreprise Negizen, elle, a fait le choix de produire avec l’aide des agriculteurs des semences indigènes. Dix ans ont été nécessaires mais la production a pu être relancée. Les poireaux Edo Senju sont pleins de saveur et d’umami typiques d’un vrai poireau. Crus, ils constituent un excellent accompagnement pour les nouilles soba, ajoutant une saveur piquante au plat. Cuits, dans une marmite ou encore grillés, leur texture devient moelleuse et leur saveur plus sucrée, proche de celle d’un fruit. À l’époque d’Edo, le poireau Edo Senju faisait communément partie de l’alimentation au Japon. Il était particulièrement apprécié des élites, notamment l’écrivain Shotaro Ikenami. Negizen propose du « Negi Miso » (pâte miso avec des morceaux de poireau), du « Sel Negi » (sel avec des copeaux de poireaux) ou encore des « Negi séchés » en lamelles, tous fabriqués à partir de poireau Edo Senju Negi.

Vente de produits du Projet Edo Tokyo Kirari dans la boutique des parcs de Tokyo
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